Rapport suédois basé sur de mauvais chiffres danois de la prostitution de rue

Original: Swedish report based on wrong Danish numbers for street prostitution, par Laura Agustín, 7 juillet 2010. Traduction par Thierry Schaffauser.

Nouvelles également signalées aujourd’hui dans Ekstra Bladet: peut-être un réveil de la presse est il en cours?

Déclaration à la presse danoise des travailleurs du sexe de l’organisme d’intérêt SIO (Sexarbejdernes InteresseOrganisation) en réponse à l’évaluation de la Suède de leur loi contre l’achat de services sexuels. Paru le 3 juillet 2010.

Le rapport de la Suède repose sur des mauvais chiffres pour le Danemark: Maintenant Reden doit dire la vérité.

C’est sur la base de chiffres erronés que le rapport suédois conclut qu’il y a eu une forte augmentation du nombre de travailleurs du sexe dans les rues au Danemark. Les mauvais chiffres proviennent de Reden à Copenhague, qui doit maintenant se manifester et corriger leurs fausses informations, dont ils ont rendu compte sur un certain nombre d’années au public.

Dans les statistiques officielles, le nombre de visiteurs à Reden a été rendu égal au nombre de travailleurs du sexe travaillant dans la rue. Mais Reden a erronément reporté le nombre de visiteurs qu’ils ont, en vue de créer une image du Danemark comme “Le bordel des pays nordiques – à côté du paradis suédois.’’ La désinformation de Reden est documentée dans un certain nombre de réponses au Parlement de l’ex-ministre des Affaires sociales Ellemann Karen, et c’est en arrière-plan, la raison pour laquelle il a été demandé à SFI (un institut de recherche sociale national) de recommencer avec un tout nouveau comptage.

Reden a affirmé qu’il y avait plus de 1200 travailleurs du sexe dans les rues de Copenhague. Les estimations de la police et de Reden International indiquent que le nombre est limité à environ 200. A Århus ou Odense (villes de 2e et 3e importance au Danemark), il y a eu une baisse continue du nombre de travailleurs du sexe dans les rues au cours des dernières décennies et c’est même très probablement le cas à Copenhague (où Reden fait ses rapports).

Ainsi, les Suédois ne peuvent pas conclure que leur loi a eu pour effet de limiter le nombre de travailleurs du sexe.

Reden à Copenhague refuse toujours d’informer le nombre de visiteurs qu’ils ont vraiment. SIO exige que l’organisation dise la vérité. Reden reçoit chaque année des millions de financement du gouvernement et c’est un scandale qu’ils utilisent leur statut pour diffuser une propagande mensongère.

Pour des faits au sujet de la désinformation de la part Reden à Copenhague, voir les réponses du ministre des Affaires sociales Ellemann Karen ici.

Reden a trompé de 3 manières différentes:

1) Le nombre de visiteurs sont accumulés sur un certain nombre d’années au lieu de les comptabiliser uniquement pour un an à la fois.

2) Un minimum de 400 visiteurs sont enregistrés en double (enregistrés sous plusieurs noms d’utilisateurs différents).

3) Reden revendique que tous les visiteurs sont des travailleurs du sexe, même si beaucoup d’entre eux ne le sont pas.

Communiqué de presse d’origine danoise

Susanne Møller, porte-parole, Sexarbejdernes InteresseOrganisation

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